La Liberté (FR), été 2012
Qui n’a jamais pesté en remarquant une faute de français dans un article? Tout cela en se demandant comment une personne payée pour écrire peut-elle ne pas la voir, la fameuse!
Or, ceux qui travaillent sur ordinateur savent qu’il est difficile de repérer les erreurs sur un écran et qu’il faut souvent relire à tête reposée.
Vous pouvez rire en constatant une faute dans un menu de restaurant…mais iriez-vous vraiment chez un « nautaire »?
Il y a quelques semaines, j’ai eu la mauvaise surprise – et cela deux fois de suite! – de voir mon annonce publiée dans La Page Jaune avec une erreur. Sur mon document original, il était écrit « écrivain public »…et dans la version publiée: écrivain publique. Tout cela au point d’exiger un rectificatif!
Si les correcteurs passent pour de drôles de bestioles dont on se demande pourquoi ils ont le droit à un salaire; là, j’ai la preuve de leur raison d’être.
Les fautes de français sont encore plus criantes dans les annonces de certains sites. S’il est clair qu’on peut remarquer des fautes de frappe; parfois, cela peut avoir des conséquences désastreuses. Un jour, j’ai appelé une amie – pourtant ô combien consciencieuse – qui a fait paraître son annonce avec deux fautes: elle avait oublié un pluriel et le « et » s’était transformé en « e ». Des fautes si impardonnables pour un professionnel! Or, l’envie de publier était trop forte…au point d’oublier de relire son texte. Un bon correcteur commence par soi-même.