24 Heures (VD), le 20.12.23
Dernièrement a paru un article sur le fait que les assurances peuvent décider de ne plus accorder de subsides dans certains cas estimant que la personne n’a qu’à changer de travail, de mode de vie pour pouvoir payer entièrement sa facture. Ici, il s’agissait d’un musicien. Comme pour beaucoup d’artistes, le travail est fait sur appel en alternance avec des périodes creuses.
Mais, c’est noyer le poisson pour ne pas voir une réalité inacceptable. En moins de 20 ans, nous payons le double pour une assurance. Tout cela au point que certains ne peuvent plus se permettre d’aller se faire soigner. Où est la logique ? Avoir un studio coûtera bientôt moins cher qu’une facture.
Pourtant, les assurances peuvent aussi faire des économies de leur côté…
Premièrement, quand quelqu’un se fait opérer deux fois en deux ans pour le même problème parce que la personne a continué à ne pas faire attention à son alimentation, qu’elle dit elle-même qu’elle «s’en fout», personne ne devrait être solidaire !
Après, même le milieu médical a constaté qu’il y avait trop d’opérations inutiles. Idem concernant la prescription de certains médicaments.
En outre, en sociologique, il a été observé que c’est souvent en fin de séance – alors que le patient vient pour autre chose – qu’il parle du fait qu’il est un peu déprimé. Vraiment, on a besoin de donner toujours des antidépresseurs à tout-va ?
Concernant ces derniers, il y a énormément de gens qui disent aller mieux et qui ne veulent pas les arrêter. À quand un «objectif zéro médicament ?».
Ce n’est pas une pilule qu’on nous fait avaler, c’est un suppositoire. Et vu le prix, nous aussi, on peut commencer à exiger !