J’ai depuis mes vingt ans des flashs. Parfois, concrets, mais, le plus souvent imagés.
Pour ce qui est des cas précis, par exemple, je devais acheter à l’époque lors de mes études un livre.
Je vais donc prendre de l’argent au bancomat. Je me demande alors quelle somme je devrais retirer. D’un coup, j’ai l’image d’une copine. Justement, on suit le même cours et elle doit aussi acheter le fameux précieux ! Je décide finalement de prendre deux fois plus d’argent en ayant l’intuition qu’elle pourrait en avoir besoin. Et, effectivement, je lui demande plus tard si elle a pris assez pour pouvoir acheter le bouquin…et il se trouve qu’elle avait complètement oublié cette histoire.
Concernant les flashs symboliques, il faut comprendre qu’une image contient plusieurs significations. Il y a un contexte, des interprétations et des situations à prendre en compte.
Pour illustrer ce fait, auparavant, quand j’avais un flash d’un fusil ou d’un couteau, cela signifiait que quelqu’un allait me menacer. Cela pouvait être concrètement ou seulement par la parole. Souvent, des gens ont été très agressifs avec moi parce que je comprenais et je savais beaucoup trop de choses.
Mais, maintenant, si je reçois ce genre de flash, c’est plutôt moi qui vais menacer…de porter plainte et/ou d’écrire ! Oui, en tant qu’écrivain public, et, ayant fait un an de droit avant de faire des études de lettres à Fribourg, je sais argumenter juridiquement.
Maintenant, je vais vous expliquer mes expériences des flashs dans le cadre de mes multiples déménagements. Je suis voyageuse et j’ai vécu et travaillé entre les Cantons de Vaud, de Fribourg et de Neuchâtel. Je vivais soit dans un studio meublé dans une villa, soit en sous-location dans un grand appartement ou un manoir, notamment.
Lorsque j’allais vivre à Lausanne, j’avais quelques temps auparavant l’image du lac et des montagnes si je devais trouver une chambre avec cette vue.
Mais, une autre fois, j’ai eu l’image d’un chalet noir avec des volets rouges. C’était côté Chailly, aussi à Lausanne. C’était dans une maison, mais sans vue sur le lac. Et la femme avec qui j’ai vécu avait les cheveux noirs et arborait toujours des lèvres rouges…
Un an plus tard, j’avais l’image d’une maison très haute constituée uniquement de grandes vitres. Et l’image parfois m’apparaissait double, comme deux maisons jumelles accolées. Au final, j’ai habité à Moudon dans une villa. Et, en bas de celle-ci, il y avait deux studios identiques avec une énorme fenêtre !
Quand j’ai quitté Romanel-sur-Lausanne pour Assens, j’ai trouvé mon nouveau nid en une semaine. Surprise : ce n’était pas l’image de ma maison que j’ai eue en vision. Ce fut celle d’à côté. En effet, cette villa est typique de l’architecture du lieu !
Mais attention, on ne reçoit que partiellement des messages, des informations, sinon on ne sortirait plus de chez soi…et on doit aussi comprendre des choses par nous-même.
Par exemple, sur Lausanne, j’avais reçu à 20 heures l’image de la sonnette. Et à minuit, boum !!!
Je vivais chez une femme très spéciale, mais malheureusement, dans le sens de quelqu’un qui a des problèmes avec la justice. Même si rien ne se passait à la maison, son stress et son attitude agressive trahissaient ses pensées. Et, justement, chez elle : jamais personne ! Dommage pour un si bel appartement.
J’ai toujours imaginé que la police allait débarquer. Or, j’imaginais cela plutôt de leur propre initiative, vers 5 heures du matin. Mais, mes intuitions n’étaient pas que du vent.
Le problème était que vu ma situation, je devais encore rester dans ce lieu. Il était trop tôt pour moi pour déménager. Destin, quand tu nous tiens…
Justement : flash de la sonnette à 20 heures. À minuit, ding dong ! Elle longe le couloir pour ouvrir la porte d’entrée. J’entends le bruit d’un sac en plastique. Elle revient dans sa chambre. Et, là, j’entends un boum avec des éclats de voix. Nous vivions au rez-de-chaussée et sa fenêtre était ouverte. Un homme est entré par la fenêtre, un règlement de comptes.