De mes souvenirs en science des religions, même le Vatican a reconnu très peu de cas de possessions. Pour cela, il y a des critères très précis dont le fait de connaître une langue ou un savoir totalement inconnu à la personne possédée.
Si je souligne ce fait, c’est que, là aussi, dans mon travail en tant que médium, j’ai eu un parallèle entre mon travail de professeure de langues et mes expériences en tant que voyageuse.
Parfois, on me donne des mots-clés que je ne connais pas, mais qui existent bel et bien.
Ce qui est drôle, c’est que cela peut être en allemand ou en portugais (que je connais un peu), mais jamais en anglais, que je pratique pourtant très souvent !
Je vous donne un exemple : j’ai vécu un temps chez une Brésilienne et son fils. Un jour, leur cousin est venu leur rendre visite quelques semaines.
Dans ma tête, on me disait tout le temps depuis plusieurs jours : bicha (homosexuel).
Effectivement, dans la pièce d’â côté, les cousins peuvent parfois être très proches. Les murs ont parlé…
Je reparlerai dans d’autres textes des informations…et des informateurs. C’est qu’il est très important dans ce domaine de se remettre en question.
En effet, il faut toujours se demander qui sont ces informateurs. Il y a aussi du malin.
C’est pour cela que je dis toujours aux gens que la médiumnité doit être un outil, une grille de lecture, mais pas plus. Il faut rester les pieds sur terre. C’est nous qui faisons notre vie. Nous avons un libre-arbitre, des marges de manœuvre. Et, à travers nos choix, les chemins peuvent se modifier, voire s’annuler.
Or, nous ne recevons dans la médiumnité jamais toutes les infos. Aussi parce que nous devons travailler – quitte à devoir se perdre – pour nous découvrir, que ce soit notre chemin et/ou notre véritable identité.
Tout ne doit donc pas être donné. Dans ce sens, c’est cela le côté « spirituel » dont je parlais dans un autre blog.